Cel Admin
Nombre de messages : 110 Age : 35 Localisation : Grennoble Date d'inscription : 02/10/2006
| Sujet: Ma petite histoire Dim 22 Oct - 18:55 | |
| Chapitre un : Qui suis-je? Il faisait froid, le vent soufflait de toutes ses forces, je pouvais l'entendre très distinctement malgré la conversation de deux voix que je ne reconnaissais pas.
Je pris alors conscience que je ne dormais plus. J'ouvris les yeux avec difficulté. La pièce était assez sombre, pourtant j'aperçus les deux personnes qui discutaient non loin d'une source de lumière. Je voulus me redresser sur le lit lorsque je sentis une intense douleur me parcourir le long des jambes et remonter petit à petit de mon dos jusque dans mon bras. Sous l'effet de cette souffrance je ne pus m'empêcher de hurler. Je ne comprenais pas d'où venait celle-ci. Lorsqu'elle cessa je rouvris les yeux et vis une étrange créature penchée au-dessus de moi qui me parlait. Je ne comprenais rien… C'est alors que je voulus savoir où j'étais et comment j'étais arrivé là. Je me mis à chercher dans ma mémoire ce qui pourrait expliquer ma présence ici et à quelle créature j'avais à faire mais rien. Je ne me souvenais de rien. Pas seulement de la manière dont j'étais arrivé en ces lieux, qui pouvait bien être cette mystérieuse personne ou même pourquoi j’avais ressenti cet douleur peu de temps auparavant. Non j'avais tout oublié jusqu'à mon propre nom.
J'étais perdu dans mes pensées cherchant désespérément un souvenir qui remonterait plus loin que le bruit du vent. Je cherchais si désespérément que j'avais complètement omis que l'on m'observait. Je sortis bien vite de mes recherches. En effet je fus interrompu par une douce chaleur sur ma joue qui ramena mon esprit dans le monde des mortels. La créature avait posé sa main sur mon visage et parlait à voix basse. Tout à coup, une lumière sortit de sa paume éclairant toute la pièce ainsi que l'individu inconnu . Dès que cette personne fut éclairée je compris que je n'avais rien à craindre. C'était une jeune femme, elle avait la peau mate, douce et sans imperfection. Ses yeux bridés d'un noir bleuté m'illuminèrent comme les étoiles qui étincellent dans le ciel à la tombée de la nuit. J'aurais juré que cette jeune fille était un ange. Tout chez elle n'était que beauté, elle n'avait aucun défaut physique. Alors que j'allais essayer de regarder autour de moi, la jeune femme cessa de parler et la lumière disparut, seul l'éclat des ses deux étoiles était encore visible dans l’obscurité. Au même moment la douce chaleur de sa main qui se trouvait sur ma joue traversa tout mon corps en suivant le même chemin que celui qu'avait emprunté la douleur précédemment mais dans le sens inverse. Une fois que cette agréable sensation eut fini de me visiter, je sombrai dans un sommeil profond, bercé par un voile noir bleuté.
À mon réveil il faisait toujours aussi noir mais cette fois il n'y avait personne à coté de moi. Il me fallut un long moment avant d'oser me redresser. À ma grande surprise aucune douleur ne se fit sentir. Il n'y avais aucune lumière mais je ne sais pour quelle raison je savais que je n'étais plus dans la même pièce que la dernière fois. L'air était chaud et humide. À l'odeur j'aurais juré me trouvé dans un chalet. Je pris donc la décision de me lever du lit en quête d'une source de lumière. Mais au moment même où je mis pied à terre un éclair foudroyant sorti de je ne sais d'où, m'aveugla. Par réflexe ou simple instinct de survie je me remis dans mon lit. Je ne sais pas combien de temps je suis resté là. Dans cet obscurité je n'avais aucune notion du temps j'attendais juste que la jeune femme ou une autre personne vienne. J'avais énormément de questions et personne à qui les poser. Surtout j'avais faim. Au début cela ne me posa guère de problème je voulais tellement savoir qui j'étais, pourquoi j'étais là et surtout est ce-que l'on m'avait enlevé ou sauvé d'une chose qui aurait été responsable de l'état dans lequel je me trouvais il n'y a pas si longtemps. Ces questions m'occupèrent l'esprit un très long moment mais au final c'est l'estomac qui finit par prendre le dessus petit à petit.
Au bout d'un certain temps je finis par m'endormir, guère longtemps mais suffisamment pour louper le passage de mon hôte qui m'avait apporté pendant ma sieste un bon petit plateau-repas. Malgré le noir ambiant je n'eus aucune difficulté à trouver ce que mon estomac me réclamait. Il m'avait en effet suffit de suivre l'odeur d'une soupe d'antan. Après m'être rassasié j'entendis un léger bruit de pas. Au son j'aurais dit que cette personne devait être soit une jeune demoiselle soit une personne de haut rang. Je ne tardai pas à savoir si mon intuition était la bonne. Le bruit des pas bien que faible était devenu de plus en plus facile à entendre. Puis brusquement le son s'arrêta net. Mais celui-ci ne tarda pas à être remplacé par le son d'une porte qui s'ouvre. J'avais passé tellement de temps dans les ténèbres de cette pièce que je ne pus supporter plus de trois secondes la lumière qui l'éclairait enfin. La personne en rentrant dedans referma la porte et s'approcha doucement de moi. Tout d'un coup je sentis une odeur familière, une odeur à laquelle je n'avais pas fait attention la première fois que je l'avais sentie mais qui maintenant me revenait en mémoire. Cette odeur etait celle de la personne qui vennait de rentrer dans la pièce mais c'était aussi celle de la jeune inconnue qui s'était penchée au dessus de moi. Malgré cela je n'étais pas sûr que c'était elle. Enfin, ce doute fut vite dissipé lorsque mon hôte vint se placer devant moi et, tout comme lors de mon premier réveil, une lumière sortit de la main et contrairement à la lumière de la porte cela ne me fit nullement mal aux yeux.
Contrairement à ce que je m'étais imaginé elle existait bel et bien, je ne l'avais pas imaginé comme j'avais fini par croire après tout ce temps passé ici tous seul. Elle était plus belle encore que dans mes souvenirs mais cette fois je pris la peine de m'intéresser d'abord à ce qui m'entourait avant de regarder mon hôte. La pièce était assez grande mais il n'y avait qu'une seule porte. Ce qui me frappa le plus était que tout soit en bois. Tout, sauf nos vêtements et le matelas. Mon analyse des lieux n'alla pas plus loin car mon regard ne tarda pas à croiser celui de ma bienfaitrice. Nous dûmes rester à nous regarder pendant plusieurs heures jusqu'au moment où je pris la décision de stopper le silence qui s'était instauré dans cette pièce. -Où suis-je? disais-je, qui suis-je? -....hm.. -Pourquoi suis-je ici?
Tous d'un coup je sentis son regard changer comme si elle venait de découvrir quelque chose d'incroyable.
-Nate eco? Aishite lecto? -Je...je...désolé, face a mon incapacité à comprendre je ne sus rien dire d'autre que désolé. -Ossane!
Sur ces mots elle se leva et repartit. Cette soirée là fut très longue. Cette deuxième rencontre bien que peu satisfaisante m'avais beaucoup aidé, aussi bien sur le plan physique que sur le plan psychologique. Maintenant je savais à quoi ressemblait la pièce où je me trouvais et surtout même si ma conversation n'avait pas répondu à mes questions, le simple fait de savoir que cette jeune personne était-elle aussi surprise me rassurait. Je nus aucune visite pendant les deux trois jours suivant. Lorsqu'elle finni par revenir, elle ne ferma pas la porte. Elle laissa la porte grand ouverte et attendi dans l'entrée de la chambre jusqu'au moment où elle vis que je m'étais habitué à la lumière du jour. La elle prononsa quelque mots que je n'arriva pas à entendre. Le sol se mit à briller. Je me pencha pour voir ce qui ce passait, des inscriptions étaient aparus sur le bois. J'étais incapable de les lires mais au bout de quelques seconds elle disparurent. Je relevis ma tête et vus mon hote me faire signe de la suivre. | |
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Cel Admin
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| Sujet: Re: Ma petite histoire Jeu 26 Oct - 23:50 | |
| Chapitre deux : L'Elfique Ses cheveux bruns lui arrivaient dans bas du dos. Elle portait un kimono en soie avec de magnifiques symboles que je ne connaissais pas. L'ensemble lui allait à ravir. Tout chez elle se mariait parfaitement avec le décor. Le long couloir dans lequel je m'étais engagé pour la suivre, était du même matériau que la chambre. Mais contrairement à cette dernière, les murs étaient couverts de différentes runes. Bien qu'il n'y avait aucune fenêtre, je pouvais voir correctement autour de moi. Je me souviens m’être pendant longtemps demandé comment et d'où provenait cette source de lumière. Je suivis ma bienfaitrice tout le long du chemin, admirant les diverses runes et autres symboles gavés dans le bois. Elle me conduisit jusque dans une autre chambre. Au début je ne comprenais pas pourquoi elle m'avait emmené ici, et surtout quel pouvait bien être la différence avec l'autre chambre.
Elle me fit signe de rentrer dans la pièce et de m'assoire sur le lit. Je ne me fit pas prier, exécutant sa requête dans les secondes suivantes. Elle vint se placer devant moi, puis se mit à me parler. Malgré tous mes efforts je fus incapable de comprendre et ce problème provoqua en moi une frustration telle que je ne réussis pas à lui répondre. Lorsqu'elle finit par s'en aller je vis derrière l'endroit où elle se tenait une fenêtre. Je m'approchai de celle-ci. Ma surprise fut grande en voyant l'extérieur. Je ne le savais pas encore mais je voyais pour la première fois Lossëhelin la capitale des Nessa Ringëril les Elfes Déchus. La citée toute entière n'était qu'une immense foret. Tous les bâtiments étaient construit dans les arbres. Mais les personnes qui avaient fait ce travail avaient si bien pris que j'avais l'impression que les arbres étaient venus en se monde sous cette forme. La beauté de ce savoir faire était inimaginable et celle-ci me laissa sans voix. Les habitants de ce lieu étaient tous assez grands ils portaient pour la plupart des kimono avec les symboles que j'avais observé dans le couloir et sur le kimono de ma seule connaissance. Les autres quant à eux était habillés d’une sorte d'armure avec un épée longue ou d'autre armes. Une chose qui me marqua, c'est leur grâce et leur élégance mais par dessus tout leurs oreilles. Je n'avais encore jamais vus d'être vivant qui en ait d'aussi pointues bien que ma mémoire n'était plus. C'est à se moment que je me demandai si la femme qui était venue me voir par trois fois les avait elle aussi.
Le lendemain ma jeune amie vint me rendre visite. Elle s'assit face à moi et commença a ma parler, elle me parla pendant plusieurs heures mais rien n’y fit. Je restais incapable de lui répondre ou même de comprendre se qu'elle me disait. Tous les jours pendant plus d'un mois elle revint a la même heure me tenir compagnie et tous les jours je fus impuissant. Lorsqu'elle n'était pas avec moi je passais mes journées à observer les habitants par la fenêtre. De là où je me trouvais je pouvais parfois entendre des conversations bien que je ne comprenais pas je me forçais a écouter afin de pouvoir le soir me repasser en boucle dans ma tête les diverses discussions. Je consacrais donc énormément de mon temps à essayer de comprendre les base de leur langage. Le reste je le consacrais à la recherche du souvenir de mon passé et a dormir. Quand un jour..
- Bonjour, Tathar.
Mon cœur faillit me lâcher sous un tel choc. Depuis tout ce temps, j'avais enfin compris un mot, certes ce n'était pas grand chose je ne pouvais pas encore me permettre de lui répondre en ne connaissant qu'un seul mot. C’est pour cette raison que je décidai de faire comme si je n'avais rien compris. Je voulais attendre d'avoir suffisamment de bases avant de communiquer dans sa langue. Les jours s'écoulaient comme si je n'avais toujours rien appris a la seule différence que j'apprenais. Je dus attendre un bon mois avant de me décider enfin à engager la conversation et mettre en pratique ce que j'avais appris.
Ce matin la j'étais assez stressé et fatigué en fait je n'avais pas réussi a dormir la veille. J'avais passé la nuit à réfléchir à la manière dont je devais m’y prendre. Devais-je lui demander qui j'étais? Est ce que Tathar était mon prénom? Comment s’appelait-elle? Quel était le nom de cette ville? etc... Ou devais-je m’y prendre en douceur et être patient. Sans m'en rendre compte cette question m'occupa l'esprit toute la matinée jusqu'a son arrivée.
Ce jour la elle était habillée d'un kimono bleu foncé, son regard était triste et mélancolique. Contrairement à son habitude, elle vint s'assoire à mes côtés et ne dis rien. Sur le coup je ne sus quoi faire. Je m'étais préparé à lui parler pendant longtemps, je savais à quel moment je devais lui répondre j'avais tout prévu de façon à ce que tout se passe bien. Mais son changement de comportement me perturba et une bonne heure s'écoula avant que je me reprenne. Je ne savais pas ce qui se passait mais je ne pouvais plus continuer à rester silencieux. Je pris donc mon courage à deux mains et me lançai espérant de toutes mes forces avoir réussi mon apprentissage. Je me mis face à elle et lui dis bonjour dans sa langue. Au moment où elle m'entendit parler son visage se figea. Elle se mit à me dévisager pendant un long moment avant dire :
- Bonjour Tathar. Tu va bien? - Je vais bien merci et vous?
Je fus soulagé un petit instant lorsqu'elle décida enfin à me répondre.
- Je vais bien merci. Dit moi s’il te plait, pourquoi tu me parles que maintenant? me demanda-t-elle. - Bien en fait je n'ai appris que récemment à parler votre langue. - Tu sais parler Elfique depuis combien de temps? - J'ai commencé à comprendre, il y a un mois a peu près, mais c'est la première fois que je parle dans ce langage. - Alors pendant tout le dernier mois au je suis venue te voir tu comprenais ce que je disais et tu ne me répondais pas ? - En réalité je comprenais qu'une petite partie de ce que vous me racontiez et c'est pour cela que j'ai préféré me taire jusqu'à aujourd'hui. Je voulais être capable de dire plus que bonjour.
Elle prit un moment pour réfléchir et bien que je me forçais à le cacher, elle voyait bien que je ne maîtrisais pas aussi bien sa langue que ce que j'aurais aimer. Elle se leva et dit :
- Je repasserai demain, au revoir Tathar. - Au revoir.
Elle repartit me laissant seul dans ma prison de bois. Notre discussion m'avais déplu, rien ne s'était passé comme je l'avais souhaité. Je ne savais toujours pas qui elle était, où je me trouvais, et surtout qui j'étais. À tout cela s'ajoutait mon sentiment de culpabilité, je pensais que cette conversation s'était très mal déroulé parce-que j'avais attendu trop longtemps pour lui parler. Cette sensation me travailla l'esprit toute la journée jusqu'au moment où je finis par tomber dans les bras de Morphée. A mon réveil, elle était là posée à mes cotés. Le visage souriant, les yeux pleins de douceur, elle me tendit à manger en me disant :
- Bonjour Tathar, tu as bien dormi? - Euh...Bonjour, j'ai bien dormi merci. - Tant mieux.
Après la journée d'hier j'étais a cent lieues d'imaginer la revoir si vite et si enthousiaste. Elle ne cessait de me fixer sans dire un mot, pendant que je prenais mon petit déjeuner. Cela me mettais mal a l'aise et au bout d'un moment je décidai de mettre un terme a cette situation. Je lui dis :
- Pardonnez moi, mais j'aimerais vous poser plusieurs questions si ça ne vous dérange pas? - Je t'écoute Tathar. - Voila avant de vous poser mes questions, je tiens a vous demander pardon pour ma lenteur lorsque je parle et les fautes de prononciation.
Elle me fit signe de continuer.
- Je dois vous dire que j'ai perdu la mémoire et que je ne me souviens de rien avant la nuit d'il y a quelques mois. Celle où j'ai hurlé de douleur et où je vous ai vue pour la premier fois. Enfin je ne me souviens de rien avant cette nuit là. Si je vous dis ça c'est pour vous demander plusieurs choses et que vous compreniez bien pourquoi je vous les demande. J'aimerais savoir quel est votre prénom si vous êtes d'accord? Quel est le nom de cet endroit? Es-ce que Tathar est mon nom ou mon prénom? Et surtout es-que vous savez quelque chose a propos de mon passé?
Elle prit un long moment de réflexion, pendant tout ce temps je me posai deux problèmes. J'avais mal formulé mes questions et dans ce cas elle essayait tant bien que mal de comprendre ce que je lui avais demander. Ou j'avais voulu en savoir trop d'un coup et par conséquent elle refusait de me répondre. À la fin de mon repas, elle finit par dire :
_ Je m'appelle Nienna Faelivrin, tu te trouves à Lossëhelin la capitale de mon peuple les Nessa Ringëril.
Elle fit une pose puis reprit :
- En ce qui te concerne, Tathar est.... | |
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